Lors de nos descentes de rafting sur l’Aude ou sorties canyoning, nous sommes amenés à contempler de nombreuses espèces animales et végétales.

Zoom sur quelques espèces d’oiseaux coup de cœur !

La Bergeronnette des ruisseaux

La bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l’eau, on la trouve surtout près des eaux courantes, souvent à proximité des habitations et des ponts. Elle niche le long des torrents et des rivières de collines et de montagnes, tant en milieu boisé qu’en milieu ouvert.La migration d’automne s’effectue de septembre à octobre. Certains oiseaux de l’Europe Méridionale sont sédentaires, et l’on peut rencontrer également des individus hivernant en Europe Centrale, le plus souvent le long de cours d’eau pas encore pris par la glace. Les lieux d’hivernage des populations migratrices se trouvent en Méditerranée et en Afrique du Nord.

Elle se nourrit principalement d’insectes aquatiques et de leurs larves ainsi que de nombreux petits animaux aquatiques. Elle parcourt des rochers ou des rives graveleuses, ou déambule près des bassins, capturant ses proies au sol et au bord de l’eau.  

Le Chevalier Guignette

Le chevalier guignette a des habitudes plutôt solitaires et s’observe généralement en petites bandes.

Chaque couple établit son territoire au bord de l’eau et le défend âprement. La taille en est variable mais, dans les régions où la nourriture abonde, les couples peuvent n’être distants que de 120 mètres. Le nid est toujours au sol, près de l’eau, en général dans la végétation touffue.

Le chevalier guignette trottine sur ses petites pattes à la limite de l’eau pour traquer les invertébrés. Toutes sortes d’insectes, tombent sous son bec effilé (des araignées, des mollusques, des vers, des papillons). Le chevalier guignette passe l’essentiel de sa journée à se nourrir, mais consacre quelques instants, au milieu de la journée, au repos et à la toilette de son plumage. Là où le bétail est présent, le chevalier guignette picore les bouses où abondent mouches et larves.

Le martin pêcheur

Le martin pêcheur peut s’apercevoir entre Axat et Belvianes avec beaucoup de chance.

C’est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et petits animaux aquatiques. C’est pourquoi il vit à proximité des étendues d’eau, où il peut se nourrir en abondance.

Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l’eau et l’attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles. Si elle n’est pas dans le bon sens, il la lance en l’air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît.

À l’instar des rapaces qui ingurgitent leur proie d’un seul coup, il éjecte par la suite une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés.

Il niche en couple dans un terrier situé sur les berges, ils vivent isolés et occupent un périmètre de 3 à 4 km.

Le cincle plongeur

On l’aperçoit tout au long de la descente en rafting  mais surtout dans la partie étroite. On le voit passer devant nous telle une petite boule noire qui se déplace très rapidement. Il nous accompagne se déplaçant toujours devant, puis une fois arrivé à la fin de son territoire nous repasse par-dessus et retourne d’où il vient.

C’est  un oiseau étonnant et unique. Il pratique la plongée, la nage et la marche sous l’eau. Et ce, dans les eaux rapides, tumultueuses et bouillonnantes des torrents et ruisseaux, son domaine quasi exclusif. Il y évolue toute l’année sans nous quitter, même en hiver par des froids rigoureux. Sa présence est un signe positif de la qualité de l’eau.

L’oiseau atteint le fond en s’aidant des ailes, de la queue et des pattes, non palmées pourtant, puis il marche sur le lit du cours d’eau contre le courant, la tête baissé et la queue relevée. La pression de l’eau vive sur son dos incliné et son dessus devenu convexe fait le reste en le maintenant au sol. Cet oiseau est un insectivore qui capture une foule de larves et d’insectes aquatiques, ainsi que des crustacés et des mollusques, des vers et des sangsues. Il les happe sous l’eau, en déplaçant des pierres au besoin, à sa surface et sur les berges, dans et sous le gravier.